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14 mai 2007

la photo numérique

RETOUCHER VOS PHOTOS NUMERIQUES

Noir & Blanc

Maîtriser la conversion en noir et blanc

Avec la banalisation des photos couleur, le noir et blanc a été l’objet d’un regain d’intérêt. Cette technique met certes moins l’accent sur le réalisme dans la restitution d’un environnement ou d’une sujet. Mais c’est en fait tout l’intérêt du noir et blanc qui permet d’opérer une réduction eidétique des élément présents dans la photographie. L’image se trouve dépouillée des couleurs ce qui simplifie l’organisation de la photographie en un dialogue de contrastes. Cette économie de moyens permet de mettre l’accent sur la composition qui résulte directement de l’organisation de plages d’ombre et de plages de lumière. L’image est sculptée bien plus facilement et gagne en présence.
Si beaucoup d’appareils photo numériques disposent d’un mode noir et blanc, il peut être utile d’avoir recours à une conversion de la couleur vers le noir et blanc, ce pour deux raisons : d’une part, il paraît évident que vous n’irez pas reprendre en noir et blanc les photos couleur que vous avez déjà faites ; d’autre part, le mode noir et blanc des appareils numériques est souvent trop neutre pour faire vivre la photo (la suite du tutorial devrait vous en convaincre).
Trois méthodes peuvent être utilisée pour opérer une conversion vers le noir et blanc.
La première consiste à changer de mode : on va convertir l’image RVB (nommée ainsi parce qu’elle est codée sur une combinaison des couleurs rouge, verte et bleu) en une image en niveaux de gris. Pour ce faire, allez dans <menus de photoshop> et sélectionnez <…>. L’image est maintenant en niveaux de gris. Cette méthode a l’avantage d’être à la fois simple et rapide. Le résultat correspond plus ou moins à ce qu’on aurait obtenu en choisissant le mode noir et blanc directement lors de la prise de vue. On remarquera cependant que l’image demeure fidèle au modèle original, la couleur en moins. On n’a absolument pas gagné en clarté de lecture de la photo.
Une seconde méthode joue sur la saturation. En utilisant la fonction de désaturation présente dans la plupart des logiciels de retouche, l’image passe en noir et blanc. L’avantage de cette méthode est qu’on peut opérer par sélection plutôt que de convertir l’image dans son ensemble. Il est dès lors possible de laisser certaines parties en couleur. Seul problème, cette méthode, tout comme le changement de mode, ne permet pas toujours de tirer parti de la « présence » propre au noir & blanc.
C’est pourquoi, dans la mesure du possible, il est préférable d’avoir recours à une troisième méthode qui peut dans certains cas offrir des résultats plus intéressants.
Pour ce faire, on va décomposer l’image RVB. En effet, l’image résulte de la juxtaposition de trois images, l’une rouge, l’autre verte et la dernière bleue. Rendez vous dans le menu <menus de photoshop>. Vous avez maintenant trois images en niveau de gris. Elles sont sensiblement différentes les unes des autres. Il ne vous reste plus qu’à déterminer laquelle de ces images est la plus satisfaisante selon des critères de clarté de lecture et de contraste.

Jouer avec les gris et la couleur

Convertir seulement une partie d’une image couleur en noir & blanc peut parfois offrir un effet intéressant. Il s’agit alors d’utiliser la couleur pour mettre l’accent sur un élément, le reste de la photographie étant rejeté dans le noir & blanc. Ce genre d’effet sera particulièrement réussi dans le cas d’utilisations sur des éléments de couleur vive, tranchant donc particulièrement avec le noir et blanc. Imaginons que vous photographiez un papillon aux teintes jaunes orangées sur un tapis d’herbe cuite par le soleil. On a alors un jaune sur jaune qui ne met pas en valeur le papillon. En passant le fond en noir & blanc, le résultat devrait être plus probant.
Décomposez votre photo RVB en ses trois composantes couleur. Sélectionnez la composante la plus contrastée. Rappelez maintenant votre photo originale. Placez le calque noir & blanc au premier plan et utilisez la gomme pour faire apparaître le papillon en couleur. Procédez à l’aide d’un tracé de faible diamètre et avec effet de flou afin d’adoucir la transition entre couleur et noir & blanc.

Jeux de lumière

La nuit américaine

Aux premiers temps du cinéma, les scènes d’extérieur devant être tournées en pleine nuit posaient de réels problèmes. En effet, à cette époque, il était impossible de compenser le manque de luminosité par l’utilisation de films ultrasensibles ou par un éclairage massif de la scène à l’aide de projecteurs de plusieurs milliers de watts. Pour contourner ce problème, on filmait donc en plein jour en utilisant des filtres simulant une semi obscurité ou en jouant sur la sous exposition.
La technique que l’on vient de décrire s’appelle la nuit américaine. Elle peut être utilisée en photographie pour conférer à une scène un aspect surnaturel.
Nous allons réaliser une scène se rapprochant du fameux plan de la maison au début du film psychose. Pour ce faire, il faut jouer sur le contraste existant entre la maison, sombre et inquiétante, et les premiers et seconds plans qui sont plus lumineux.

Création d’un contraste lumineux entre le sujet et le premier plan

Pour ce faire, sélectionnez la photographie d’un bâtiment pris au crépuscule selon un plan de contre-jour arrière latéral. Appliquez, si nécessaire, une correction à la luminosité en baissant celle-ci et en augmentant le contraste.
Choisissez une photographie comprenant une pelouse bien verte au premier plan. Pour des raisons de réalisme, veillez à ce que celle-ci soit exposée à un soleil situé à l’arrière et latéralement par rapport à la photographie.
Superposez les deux photos en faisant apparaître celle de la maison au premier plan. Si besoin est, vous appliquerez une fonction d’homothétie pour les accorder si leurs formats sont différents. Sélectionnez la gomme et réglez-la sur un diamètre large et flouté. Effacez à grands traits le premier plan de la photo contenant le bâtiment. Le gommage laisse apparaître l’autre photo que vous avez placée au second plan. Passez maintenant à un diamètre plus étroit et travaillez la démarcation entre les deux photos de façon à ce que le résultat soit le plus naturel possible.

Création d’un contraste lumineux entre le sujet et le ciel

A présent, vous allez réitérer l’opération décrite ci-dessus afin d’incorporer un ciel de pleine journée, contrairement à celui d’origine qui est crépusculaire. Sélectionnez une photo adéquate, superposez-la à celle contenant le bâtiment et retravaillez le tout à la gomme.
Au final, vous obtenez un effet de nuit américaine sur le bâtiment, devenu inquiétant de noirceur dans un environnement de plein jour.

Lumière naturelle et lumière artificielle.

La prise de photographie en lumière naturelle ne donne pas toujours des résultats des plus heureux. En effet, la photo peut apparaître terne en fonction d’aléas climatiques. Par temps couvert, la photo manquera presque immanquablement de dynamisme. D’où l’intérêt d’incorporer dans une photo un peu terne une source de lumière artificielle. On peut le faire lors de la prise de vue au moyen de matériels à la fois coûteux et compliqués à manipuler. On peut aussi profiter des possibilités offertes par les logiciels de retouche photo. Le résultat, pour peu qu’on soit attentif à quelques problématiques touchant au réalisme, s’avérera souvent satisfaisant.

Eclairage de la photo à l’aide d’un projecteur virtuel

Commencez par observer votre photo. Traquez les ombres et les reflets. Si la photo a été prise par temps nuageux, ceux-ci sont certainement très atténués, voir invisibles. Si certains sont présents néanmoins, il va falloir en tenir compte. A partir de ces éléments essayez de déterminer où se trouvait le soleil lors de la prise de vue. S’il vous apparaît que c’est impossible à faire, alors vous aurez toute latitude pour placer le soleil à votre convenance.
Dans le menu déroulant des filtres, rendez-vous dans rendu et sélectionnez l’option éclairage.
Sélectionnez le projecteur par défaut. Il existe de nombreuses sources lumineuses disponibles mais la plupart proposent des effets très particuliers et souvent peu réalistes.
Réglez l’éclairage en faisant en sorte que la lumière tombe approximativement depuis la direction dans laquelle se trouve le soleil si celle-ci est déterminable. Dans le cas contraire, choisissez une position qui vous semble vraisemblable. Réglez la luminosité pour éclairer et réchauffer la scène.

Intensification ou création d’ombres

La retouche n’est pas encore terminée. En effet, si la photo est maintenant plus vive et plus agréable, il émane d’elle quelque chose de bizarre. En effet, avec une telle luminosité, il devrait y avoir des ombres portées bien plus marquées. Celles qui étaient présentes dès l’origine ont été atténuées par l’ajout de luminosité alors que dans la réalité elles auraient été renforcées.
Il va falloir remédier à cela. Si vous aviez identifié des ombres lors de votre lecture de la photo, le travail sera facilité. Elles pourront constituer un guide très utile. Dans la plupart des cas une sélection avec l’outil baguette magique, puis une baisse de la luminosité et une augmentation du contraste, devraient faire l’affaire. Si vous ne disposez pas d’ombres préexistantes pour vous guider, il va falloir vous demander quelles ombres vous auriez observées dans la réalité, compte tenu de la position de la source lumineuse, des éléments se trouvant dans la photo et étant directement éclairés, ainsi que des éléments n’apparaissant pas dans le cadre de la photo mais affectés par la source de lumière et susceptibles de projeter des ombres dans l’espace de la photographie. C’est un travail d’une complexité effrayante, aussi, plutôt que de tout prendre en compte, concentrez vous sur les éléments les plus volumineux et directement exposés à la source lumineuse. Les ombres ajoutées n’ont pas besoin d’être parfaites. Du moment que l’ensemble est globalement vraisemblable, personne ne sera tenté d’aller y voir de plus près.
Pour créer des ombres, superposez un masque noir dont l’opacité aura été réduite approximativement à 25%. A l’aide d’une gomme large et à effet flouté, dégagez les zones dépourvues d’ombre. Passez à une gomme plus fine pour sculpter vos ombres.

Vintage et stylisation

Brume et ambiance

La brume est un effet atmosphérique naturel assez recherché pour certaines scènes d’extérieur. Elle permet de mettre l’accent sur les éléments de premier plan tout en donnant plus de profondeur à la photo que ne l’aurait permis une mise au point qui aurait rejeté le second plan dans le flou. Au niveau des règles de perception, la brume a pour caractéristique d’augmenter en densité selon deux axes : l’un correspond à la profondeur de champ et l’autre à l’axe vertical.

Supériorité du numérique

La brume étant un phénomène relativement rare et difficile à prédire, on a cherché à recréer artificiellement cet effet en photographie. Sur ce point, le numérique offre des possibilités infiniment supérieures que celles offertes par l’argentique. Avec cette dernière méthode, la brume est obtenue en appliquant devant l’objectif un filtre graduellement opaque vers le haut. Seul problème, en procédant ainsi, les éléments de premier plan et de second plan se trouvent pareillement affectés par la brume, au mépris des règles de perception de celle-ci telles que décrites plus haut.
Avec le numérique, il est possible de prendre en compte la profondeur de champ pour un effet bien plus crédible.

Création d’une brume

A l’aide des outils d’auto sélection et, au besoin, en mode manuel, sélectionnez les éléments de premier plan qui ne sont pas censés être affectés par la brume. Inversez la sélection. Dans un claque, créez un dégradé de gris dont l’opacité est proportionnelle à la hauteur et à la profondeur. Appliquez le calque à la sélection. Vous obtenez un effet de brume convaincant.

Créer un effet sépia / Avalon

L’effet sépia permet de donner facilement à vos photos un cachet certain. Historiquement, le sépia est un procédé consistant à appliquer une solution chimique lors du développement de la photo. Ce « virage » était nécessaire pour fixer la photo et la faire durer dans le temps.
Il est possible de reproduire cette technique de façon numérique pour conférer à la photo un esthétisme particulier. Si les photos d’époques sont majoritairement de coloration jaune orangé, il est tout à fait possible de choisir d’autres teintes, comme le bleu, le mauve, etc.

Effet sépia

Veillez tout d’abord à choisir une photo qui soit en cohérence avec l’effet recherché. On imagine qu’un effet sépia se justifie avec un cliché d’église ou de bâtiment d’époque. En revanche, un gratte-ciel ultra moderne semble difficilement adapté.
Convertissez votre photo en noir et blanc, à l’aide de la commande de désaturation, ou au moyen de la fenêtre de décomposition (voir le guide sur la conversion des images couleur en noir & blanc). Créez ensuite un calque que vous remplirez, à l’aide de la fonction « pot de peinture », d’une couleur uniforme. Pour un effet sépia proche des photos d’antan, choisissez une teinte jaune orangée avec pour valeur 243 pour le rouge, 126 pour le vert et 0 pour le bleu. Placez ce calque devant votre photo noir & blanc. La photo est pour le moment cachée. Pour la faire apparaître, baissez l’opacité du calque de couleur jusqu’à une valeur avoisinant les 25-30 %. L’effet sépia est terminé.

Effet Avalon

L’effet Avalon est souvent utilisé en prolongement du sépia. Il consiste en un léger renforcement du contraste dans les noirs et une augmentation de l’intensité des blancs, surtout au niveau du ciel, combiné à un léger effet de flou à la transition entre ciel et terre. L’impression générale est que la scène est « remémorée » comme en rêve.
Reprenez votre photo avec effet sépia. Fusionnez les calques visibles et sélectionnez le ciel à l’aide des outils de sélection automatique. Augmentez sa luminosité et baissez légèrement le contraste. Vous obtenez un ciel plus clair et plus blanc. A présent, sélectionnez le ciel. Baissez la sélection, légèrement, juste pour y incorporer la ligne de démarcation entre ciel et éléments de la photo. Appliquez un flou gaussien de 3 à 5 pixels. Inversez maintenant la sélection et augmentez légèrement le contraste tout en baissant un peu la luminosité. Vous venez de réaliser un effet Avalon.

Polarisation sélective

Nous avons déjà utilisé le réglage de la saturation des couleurs lors de précédents effets. Seulement, comme vous avez pu le remarquer le résultat a affecté l’ensemble des couleurs de la photo. Il peut être parfois souhaitable d’accéder à un réglage plus fin. En effet, on peut vouloir mettre l’accent sur une couleur précise. Ce sera souvent le cas avec le bleu du ciel qu’il est souvent nécessaire de dramatiser ou d’estomper selon le résultat recherché dans la photographie. Il se peut aussi que certaines couleurs soient parfaites telles quelles. Augmenter leur saturation n’apporterait aucun bénéfice. Au contraire, on risquerait par là de déséquilibrer l’harmonie de la photo.
Dans ces cas de figure, il est possible de procéder à un réglage plus fin par plage de couleur. Dans Photophop, rendez-vous dans le menu image>réglage>teinte/saturation. A partir de cette fenêtre, il vous est possible de contrôler les valeurs de teinte, de saturation et de luminosité, aussi bien globalement que par plage de couleur, ces dernières pouvant être définies manuellement sur spectre.

Mise au point sélective

Dans une photo, un premier plan et un arrière plan un peu flous permettent de cadrer le sujet de la photo et d’attirer l’attention sur celui-ci. Il n’est pas toujours aisé d’obtenir précisément pareil effet lors de la prise de vue. Même en réduisant au maximum la profondeur de champ, l’environnement immédiat du sujet reste assez présent. D’où l’intérêt d’une manipulation numérique qui permettra de contrôler avec précision la zone reléguée dans le flou et l’intensité de ce dernier.
Tout d’abord, créez un claque vide que vous placerez au premier plan devant votre photo. A l’aide de l’outil aérographe coloriez l’objet ou les zones que vous ne souhaitez pas voir affectées par le flou de mise au point.
Sélectionnez le calque de façon à ce qu’il soit le seul visible. Avec l’outil baguette magique sélectionnez les zones coloriées. Inversez la sélection et sauvegardez-la. Faites disparaître le calque et revenez sur la photo. Copiez-y la sélection et appliquez un flou gaussien. La photo est affectée d’un flou de mise au point sauf sur les zones que vous aviez sélectionnées.

Reflets

Parfois, un reflet permet de rendre une photo plus authentique. A l’origine, le reflet constitue un élément parasite de la photo argentique. Ce phénomène résulte de la traversée de rayons lumineux intenses à travers l’objectif. La superposition de lentilles de formes et d’épaisseurs diverses déforme le rayon en des formes iridescentes. Si aujourd’hui les objectifs sont traités pour réduire la probabilité de ce genre de problème, on peut chercher à recréer un reflet sur ordinateur pour des raisons esthétiques. Ainsi, dans une photo comprenant une source lumineuse puissante, l’insertion de cet artefact permet de magnifier la lumière en terme de présence.
Choisissez une photo contenant une source lumineuse de forte intensité. Sélectionnez parmi les filtres de rendu un halo. Il en existe de plusieurs sortes selon la taille l’objectif. Centrez le halo le long d’un rayon lumineux si le sens de celui-ci est apparent ou peut être aisément déterminé. Vous obtenez un effet crédible qui aurait tout aussi bien pu survenir lors de la prise de vue.

Restauration de photos

Il n’est pas rare de retrouver des photos de famille gravement déchirées ou pliées. Sachez qu’un bon logiciel de retouche permet la plupart du temps de rectifier les séquelles du temps. Une mise en garde cependant, vous ne retrouverez pas exactement la photo d’origine. Les déchirures, par exemple, font définitivement perdre une partie conséquente de la photo. Cependant, il est possible de récupérer la majeure partie des données encore visibles et de les rassembler en une photo très proche de l’original.
A l’aide d’un scanner, numérisez la photo à restaurer. Dans notre exemple, celle-ci est déchirée en deux et comporte une grosse pliure qui a décollé une partie de la photo et constitue donc un trait blanc qui vient défigurer l’image.

Réunir les morceaux en une seule pièce

Placez chaque partie de la photo dans un calque. La déchirure a créé une bordure blanche. Sur l’une des partie, en utilisant un outil de sélection rapide, sélectionnez cette bordure puis effacez-la. Maintenant, à l’aide de l’outil de déplacement, faites passer le calque que vous venez de modifier sur l’autre claque, de façon à ce que le vide entre les deux disparaisse. Vous avez à présent une photo d’une seule pièce.

Corriger la ligne de fracture

En y regardant de plus près, il y a des imperfections assez visibles qui trahissent la retouche. Il reste, le long de l’ancienne déchirure, une ligne géométrique qui constitue une transition imparfaite entre les deux morceaux de l’image. Grâce à l’outil tampon, il va être possible d’y remédier. Cet outil permet de spécifier une distance et un angle entre un point de référence (en maintenant la touche alt enfoncée et en cliquant) et l’outil tampon qui copie ce qui se trouve au point de sélection. Lorsque vous déplacez le tampon, le point de référence se déplace avec lui, en conservant par rapport au tampon une distance et un angle inchangés par rapport à ceux spécifiés à l’origine.
Choisissez un diamètre de tracé d’environ cinquante pixels avec une dureté à 0 %. Ainsi, vous pouvez appliquer sur la ligne de démarcation une copie d’une zone proche en termes de texture et de couleur. La plupart du temps, lorsque la zone à tamponner est plutôt uniforme, une dureté très basse est recommandée. Dans le cas contraire, il pourra être nécessaire de durcir le tracé.
Un autre aspect doit être pris en compte avant d’opérer la correction : lorsque vous devez unifier deux zones, il faut regarder si celles-ci comportent des couleurs similaires. Si les couleurs sont similaires, l’outil tampon devrait fournir des résultats satisfaisants. En revanche, si les couleurs sont différentes, l’utilisation du tampon risque de simplement déporter la ligne de fracture. Dans pareil cas, il faudra avoir recours à un autre outil, le doigt. Il permet d’opérer une sorte de barbouillage, créant de facto une transition entre les deux couleurs dissemblables. Là encore, il est possible de choisir le diamètre et la dureté du tracé. Etant donné la difficulté de maniement que comporte parfois cet outil, il faudra souvent adapter ces paramètres.

Procédé identique pour les pliures

Les remarques que nous venons de faire sur le tampon et le doigt s’appliquaient à la déchirure qui affectait la photo. Elles peuvent être appliquées de la même façon aux pliures.

En tout état de cause, la restauration de photos est un exercice difficile. Ne vous découragez pas si les résultats ne sont pas toujours concluants. Gardez à l’esprit qu’il ne s’agit pas de refaire la photo à l’identique, mais d’en donner une interprétation crédible à l’aide des outils qui sont à votre disposition. Il sera parfois nécessaire de s’y reprendre à plusieurs fois sur certaines parties difficiles, mais avec un peu de ténacité et grâce à la « mémoire » du logiciel qui permet de revenir plusieurs manipulations en arrière, vous devriez vous en sortir.

Fusion

Le principe de la fusion est de joindre des éléments provenant de plusieurs photographies en une composition unique, la plus vraisemblable possible grâce à une zone de transition crédible. Normalement la fusion se prévoit dès la prise de vue. En effet, assembler ces éléments pose un certain nombre de difficultés, notamment en termes de lumière, de taille et de positionnement dans l’espace. C’est pourquoi les photographies de base seront prises dans un environnement contrôlé : un espace aménagé à fond uni disposant d’un éclairage constant ; un angle de prise inchangé grâce à l’utilisation d’un trépied.

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